Régions du Karabagh
Khankendi
Khankendi est situé sur la rive de la rivière de Gargar, au pied nord de la chaîne de Karabagh, à 385 km de Bakou. La ville de Khankendi comprend un chef-lieu (Khankendi) et un bourg (Kerkidjahan). Cette ville était le centre de la région autonome du Haut-Karabagh. Son territoire s’étend sur une superficie totale de 8,8 km², la population est de 55,3 mille habitants (01.01.2013). La ville de Khankendi a été occupée par les forces armées arméniennes le 28 décembre 1991. La ville de Khankendi partage ses frontières au nord avec Kelbedjer, Terter, Aghdere, Aghdam, au sud avec Choucha, à l’est avec Khodjavend, à l’ouest avec Latchine et au centre avec Khodjaly et Asgaran. Khankendi était une ville plus jeune que les autres régions de l’Azerbaïdjan. Selon les documents d’archives, la ville a été fondée vers la fin du XVIIIe siècle pour les loisirs des khans de Karabakh. La ville a été construite à 10 km de Panahabad (Choucha actuel), capitale du khanat du Karabagh. Au cours des premières années, seuls les membres de la famille et les proches de khan y se reposaient. Et c’est pourquoi cet endroit est connu comme «village de khan». Un peu plus tard, cet endroit prend le nom de Khankendi. Créé comme un lieu de loisirs des khans de Karabagh, Khankendi s’est développé au XXe siècle comme un nouveau centre industriel et culturel de l’Azerbaïdjan. Plus de la moitié de la production industrielle de la région appartenait aux entreprises construites à Khankendi. Dans cette ville, il y avait une usine de soie, célèbre dans le Caucase du Sud, des usines de chaussures, de tapis, de textile, de fabrication de vin et une laiterie. La ville de Khankendi est devenue chef-lieu la région autonome du Haut-Karabagh, créée conformément au décret du Comité exécutif central d’Azerbaïdjan, daté du 7 juillet 1923. Conformément à la décision 18.09.1923 du Comité du Parti de la région du Karabagh la ville de Khankendi a été rebaptisée Stepanakert. Selon le décret n °837-IX, en date du 15 mai 1978, du Présidium du Soviet suprême de la RSS d’Azerbaïdjan, la capitale de la région de Stepanakert a été transférée de la ville de Stepanakert au bourg d’Asgaran et cette région a été rebaptisée Asgaran. Par le décret n ° 1783-XI, daté du 21 avril 1990 du Présidium du Soviet suprême de la RSS d’Azerbaïdjan le quartier résidentiel de Kerkidjahan de la ville de Stepanakert est devenu un bourg ; et le Soviet du bourg de Kerkidjahan a été institué au sein du Soviet de la ville de Stepanakert. Selon la loi n °279-XII «Sur la suppression de la Région autonome du Haut-Karabagh de la République d’Azerbaïdjan», de la République d’Azerbaïdjan, datée du 26 novembre 1991, Khankendi a repris son nom historique.
Djabraïl
La région de Djabraïl est située dans les montagnes du Petit Caucase au sud de la République d’Azerbaïdjan. Limitée au sud par la République islamique d’Iran, au sud-ouest par Zanguilan, à l’ouest par Goubadly, au nord par Khodjavend, à l’est par Fuzouli, Djabraïl est situé à 338 km de Bakou. Djabraïl a eu le statut de région administrative le 8 août 1930. Son territoire s’étend sur une superficie totale de 1 05 000 km², la population est de 74 5 000 habitants (01 avril 2013). La région est composée du chef-lieu (Djabraïl), de 4 bourgs (Khalafli, Khoudaferine, Goumlag et Mahmoudlou) et de 92 villages qui sont les suivants : Khoubyarli, Khoudaverdili, Imambaghy, Gourbantepe, Chahveledli, Yariehmedli, Balyand, Khalafly, Garadjally, Youkhary Merdjanly, Beuyuk Merdjanly, Kitchik Merdjanly, Tchereken, Efendiler, Papy, Dagh Toumas, Tchelebiler, Garaghadj, Sofoulou, Hadjyly, Hüseynallar, Kavdar, Mirek, Toulous, Horovlou, Tchapand, Safarcha, Hovouslou, Isagly, Galadjyg, Docoulou, Mahmoudlou, Youkhary Maralyan, Gazanzemi, Tchoullou, Dagh Machanly, Asgarkhanly, Seuyudlu, Goumlag, Derzili, Mestalybeyli, Gouydjaq, Nuzgar, Cheybey, Machanly, Alikeykhaly, Mehdili, Tchakhyrly, Minbachyly, Aghtepe, Dach Veyselli, Sedi, Sarydjaly, Emirvarly, Mezre, Haut Mezre, Sirik, Achaghy Sirik, Molla Hasanly, Khanaghaboulag, Chahvelli, Gueuyertchine Veyselli, Hadjy Isagly, Gochaboulaq, Govchoudlou, Niyazgouloular, Tinli, Chukurbeyli, Dejel, Foughanly, Hasangaydy, Chykhalyaghaly, Guichlag, Karkhoulou, Tatar, Achaghy Maralyan, Chykhlar, Djeferabad, Kurdler, Dachkessen, Youkhary Nusus, Suleymanly, Niftalylar, Yanarkhadj, Gouchtchoular, Ketchel Mammadly, Guerer, Soltanly, Achoug Melikli, Nusus. Djabraïl tire son nom du village de Djabraïl, centre de la région. Le père Djabraïl, fondateur du village de Djabraïl, a été une des personnes plus proches d’un souverain nommé Sultan Ahmad, vécu au VIIIème siècle. Les terres qui se trouvent entre la montagne de Ziyaret et la rivière d’Araxe appartenaient au père Djabraïl et à ses enfants. C’est une région riche en précieux matériaux de construction comme le ciment, le marbre, pierre de scie. Des gisements de minerai de fer et de pétrole avaient été découverts à Djabraïl. La viticulture, l’élevage bovin, la sériciculture et les céréales avaient une place importante dans l’économie de la région. Le développement de la science, de la culture, de l’éducation avait atteint un niveau plus élevé dans cette région. Des hôpitaux (92 médecins, 432 travailleurs de la santé avec l'enseignement secondaire), 72 écoles (plus de 1 660 enseignants), 3 écoles de musique, 12 maisons de la culture, 32 clubs, 78 bibliothèques et 1 musée (où travaillaient plus de 508 personnes) étaient à la disposition des habitants d’Aghdam. Le Musée de l’ethnographie comptait plus de 20 000 pièces exposées, 8 entreprises industrielles, 42 fermes collectives (kolkhozes), un Centre d'engraissement des bovins et un Elevage de volailles fonctionnaient dans cette région. Construit en Azerbaïdjan au I er siècle de notre ère, le réseau aquatique souterrain était largement utilisé à Djabraïl. Cette région abritait 118 réseaux sur 813 dans l’ensemble du pays. Il y a aussi plus de 360 sources d’eau froide et riches en minéraux dans la région. Les canaux «Teymour Gouliyev» et «Maralyan» - deux plus grands canaux d’irrigation, assuraient le développement de l’agriculture irriguée. La superficie de la région était composée de 4 039 hectares de forêts, de 58 585 hectares de terres arables et de 1 079 hectares de parcelles de jardins. Djabraïl avait sa propre école de tapisserie. Cette région était célèbre par ses tapis «Gassymouchaghy», «Kurde», «Garagoyounlou», «Behmenli», ainsi que zili, tchouval, tchoul, mefredj, heybe, khourdjoun, verni, asmalyg, palaz, kilim et djedjime. Djabraïl est également une région riche en monuments culturels. Parmi eux, la grotte «Lapais des ogres» non loin du village de Dagh-Toumas, les kourganes «Colline de mosquée», «Djangoulou» et «Goumtepe» dans le village de Galadjyg, l’édifice de Sigeon dans la montagne de Qizilqaïa non loin du village de Tatar, «Gueherdhyk galyglar», «Gychlag yerleri» non loin du village de Gykhlar, les mausolées de Mazannene, Mermer nene dans la montage de Diri, «Dôme Bachikesik» dans le village de Doghtoumas, «La tour» dans le village de Sirik, «La tour de la vierge» dans la montagne de Diri, les ponts de Khoudaferine, la mosquée dans le village de Tchelebiler, le hamam de Soultan Ahmad au centre de la région, «La tombe circulaire»dans le village de Chykhlar, les tombes et mausolées circulaires et octogonaux dans le village de Khoubyarli, les tombes dans le cimetière turc sont chacun une histoire vivante. Dans la région, il y a de nombreux monuments écrits, y compris celui d’Orkhan à Aghoghlan. Djabraïl est la Patrie natale des troubadours comme Achoug Gourbani, considéré comme l'ancêtre des achougs, Achoug Peri, Moughroum Kerim, Achoug Houmay, Achoug Abdoulla etc. La région de Djabraïl a été occupée par l’Arménie le 23 août 1993 avec une occupation et/ou destruction par les Arméniens de 72 écoles, 8 hôpitaux, 132 monuments historiques, 150 foyers culturels et environ 100 villages. On note aussi 362 habitants de Djabraïl étaient morts, 191 personnes sont devenues handicapées dans la guerre de Karabagh. Ainsi, six (6) habitants de cette région ont reçu le titre de Héros national d’Azerbaïdjan. En outre, 7 habitants de Djabraïl avaient reçu, à l’époque soviétique, le titre de Héros du travail socialiste et 1 personne – le titre de Héros de l’Union soviétique.
Source:
Le livre de la mémoire du Karabagh. Bakou 2010, MHS- polygraphe
Informations du Comité national des Statistiques
Goubadly
Créée le 14 mars 1933, la région de Goubadly est composée du chef-lieu (Goubadly) et de 93 villages. Cette région dont le territoire s’étend sur une superficie de 802 km², compte 37,9 mille habitants (01.04.2013). Les villages sont les suivants: Achaghy Djibikli, Khallava, Youkhary Djibikli, Balasoltanly, Garaïmanly, Padar, Bacharat, Armoudlou, Dechdahat, Hat, Milanly, Tchardagly, Eyin, Kheledj, Tarovlou, Tcherely, Boyuneker, Saldach, Demirtchiler, Poladly, Dondarly, Dilely, Muskenly, Mirler, Gueuïerdjik, Aligoulououchaghy, Ferdjan, Gueyyal, Hertiz, Zor, Bakhtiïarly, Saray, Hal, Ballygaïa, Guezïan, Memer, Mollaly, Hemzely, Tchaïtoumas, Efendiler, Youssifbeyli, Khanlyg, Kodjahan, Guilidjan, Tinli, Khodjik, Merdanly, Garadjally, Garaghadj, Garakichiler, Garalar, Husseinouchaghy, Kavdadyg, Gaïaly, Abdalanly, Lepeheïranly, Mahmoudlou, Mahrouzlou, Mouradkhanly, Moughanly, Melikehmedly, Goundanly, Alagourchag, Davoudlou, Eïvazly, Gurdjulu, Gedili, Mezre, Sariyatag, Tatar, Garagoyounlou, Guiyasly, Teïmour, Muskanly, Balahesenli, Khydyrly, Oulachly, Altyndja, Ebildje, Youkhary Khodjamsagly, Achaghy Khodjamsagly, Mehrili, Youkhary Mollou, Achaghy Mollou, Mollaburhan, Zilanly, Kurde, Mahrouzlou, Selaly, Novlou, Ichigly, Hekeri, Djylfyr, Seïtas, Gueuïer Abbas, Khendek.
Goubadly est à 403 km de Bakou. Située au sud-est du plateau de Karabagh, au sud-ouest de la République d’Azerbaïdjan, elle partage ses frontières avec la République d’Arménie (120 km) et les régions de Khodjavend (45 km), Lacthine, Djabraïl, Zenguilan.
La nature de Goubadly est magnifique. Une réserve nationale y a été créée en 1969. Il y avait 13,2 mille hectares de forêts dans la région. La flore: le chêne, le charme, le pommier, le poirier, le noisetier, le néflier, le cornouiller, l’aubépine. Oiseaux : perdrix rouge, des faisans, des pigeons. La région était connue pour ses ruisseaux, ses cascades, ses sources.
Deux grandes rivières – Hekeri et Berguchad traversent la région. Hekeri prend sa source à Kelbedjer. De nombreux ruisseaux la rejoignent avant qu’elle se jette dans l’Araxe.
La rivière de Berguchad prend sa source dans les montagnes d’Erikli. Elle est alimentée par les rivières de Deli, Cheki, Sisyan, Takhtakorpu, Dachly Dere, Bekhtiïarly et Agha. Berguchad se jette elle aussi dans la rivière d’Araxe non loin du village de Garalar.
Son relief est essentiellement montagneux. Les montagnes sont couvertes de forêts denses. Les sources chaudes dans les montagnes de Hertiz et de Senguer ont des propriétés médicinales. L’élevage, le tabac et les céréales occupaient une place importante dans l’économie de la région. Une grande mine d’agates qui n’a pas encore été exploitée, était découverte à Goubadly.
Goubadly et les villages environnants faisaient partie de la région administrative du Karabagh même au XVIIIe siècle. Plus tard, après la création de la province de Yelizavetpol en 1868, Goubadly a été inclus à Zenguezour. Elle est bordée par les régions arméniennes Gorous et Gafan et celles azerbaïdjanaises Zenguilan, Djabraïl, Latchine et Khodjavend.
La ville de Goubadly est située sur la rive de Bazartchay, au sud-est du plateau de Karabagh. Dans la région, il y avait 62 institutions et entreprises: usine d'asphalte, usine de volaille, carrière de pierre, usine de confection, usine pilote «Neftgazavtomat» et d’autres entreprises industrielles.
21 écoles secondaires, 26 écoles de 8 ans, 15 écoles primaires, un établissement d’enseignement par correspondance étaient à la disposition des habitants de Goubadly. Chaque année, environ 300 élèves maîtrisaient différentes spécialités à l’école professionnelle №126 dans le village de Khanlyg.
4 hôpitaux et 33 établissements de santé rendaient service aux habitants de Goubadly. Il y avait 111 institutions culturelles et éducatives, y compris 60 bibliothèques, 10 maisons culturelles, 28 clubs, 6 clubs de voitures, 23 cinémas etc.
Des centraux téléphoniques automatiques fonctionnaient dans le bourg de Goubadly, ainsi que les villages de Teïmour, Muskanly, Balasoultanly, Tchardakhly, Achaghy Mollou et Gaïaly.
La région de Goubadly a été occupée le 31 août 1993 par les forces armées arméniennes.
Au cours des dernières années avant l’occupation, des dizaines de nouveaux bâtiments résidentiels et publics, des jardins, des avenues, des places, des ponts, des routes avaient été construits dans des bourgs et des villages. De nouvelles écoles secondaires dans les villages de Tchepely, Dondarly, Mahrouzlou, Mouradkhanly, Balasoltanly, Tchardakhly, Garadjally, Gueuïerdjik, Gaïaly, Demirtchiler, Khendek, Garakichiler, Tarovlou, Achaghy Khodjasamly, Merdanbly, Padar, Giyasly, Abdalanly, Merler avaient ouvert elles aussi leurs portes avant l’occupation.
Un centre hospitalier, une CTA, un centre commercial, un grand magasin, le marché, l’hôtel, la bibliothèque au centre de la région, une polyclinique dans le village de Mahrouzlou, un point médical dans le village de Garalar, les bibliothèques dans les villages Khodjik, Ichygly, Dilely, Muskanly avaient été construits avant l’occupation. Dans la région, Il y avait environ 30 bâtiments administratifs au centre-ville.
Une nouvelle route desservant les villages d’Aligoulououchaghy, Hekeri (région de Zenguilan), Khanlyg, Eyin, Ferdjan, Mirler, Demirtchiler, Hertiz, Tcherely, Mouradkhanly, Garadjally, Eyvazly et Youkhary Mollou, avait été mise en service. Les routes entre Khanlyg-Youkhary Mollou, Oulachly-Mahrouzlou, Guezïan-Khodjahan et d’autres avaient été reconstruites. Les ponts Goubadly-Dondarly, Sariyatag-Padar, Garalar-mahrouzlou, Teïmour Muskanly - Balahesenli Mahmoudlou-Hadjili avaient relié les rives séparées. Les habitants de Goubadly poursuivaient avec enthousiasme les travaux d’aménagement et d’édification.
Source:
Le livre de la mémoire du Karabagh. Bakou 2010, MHS- polygraphe
Informations du Comité national des Statistiques
Latchine
Présentation de la région :
La région de Latchine, dont la superficie est plutôt montagneuse, se situe dans le sud-ouest de la République d’Azerbaïdjan. Elle est limitée au Nord par Kelbedjer, à l’Est par Khodjaly, Choucha et Khodjavend, au Sud par Goubadly et à l’Ouest par la République d’Arménie.
Infrastructures socioculturelles et historiques et autres potentialités de la région
La région abritait presque 200 monuments historiques, culturels et architecturaux, des dizaines de kourganes, des monuments archéologiques, de nombreuses pierres tombales, des stèles, des pierres en forme de cheval, de bélier, ainsi que de ressources naturelles, y compris des eaux minérales.
Depuis le 18 mai 1992, Latchine est sous l’occupation de la République d’Arménie. La région de Latchine a été instituée en 1924. Elle a reçu le statut de région administrative le 8 août 1930. Sa superficie est de 1 84 mille km² et la population de 72.4 000 habitants (01/04/2013). Cette région est composée du chef- lieu Latchine, d’un bourg (Gaïghy), et de 125 villages. Avant l'occupation, il y avait 217 établissements culturels, 142 centres de santé, 133 bureaux et entreprises, 100 écoles secondaires, 5 écoles maternelles, 5 écoles de musique, un pensionnat, une école professionnelle etc. Latchine est une région à vocation agricole. L’élevage du bétail était la filière clé de son économie. À Latchine, il existait de nombreuses ressources en eaux minérales naturelles. Cette région reconnaissait plus de 20 sources naturelles de santé et de guérison. Autrefois, les habitants de cette région reconnaissaient les propriétés curatives de ces ressources en eau minérale et ils les utilisaient à des fins thérapeutiques. Ces ressources se trouvaient à proximité des villages de Minkend, Molla-Ahmadly, Mirik etc. En été, les habitants des régions chaudes du Karabagh, du Zenguezour, en particulier de Bakou et de Soumgaït venaient dans cette région pour se reposer et prendre un traitement.
Source:
Le livre de la mémoire du Karabagh. Bakou 2010, MHS- polygraphe
Informations du Comité national des Statistiques
Kelbedjer
La région de Kelbedjer partage sa frontière à l’Ouest avec la république d’Arménie, au Nord avec Dachkessen, Khanlar (Gueyguel), Goranboy, au Nord-est avec Terter, à l’Est avec Aghdam, Khodjaly et à l’Ouest avec Latchine. La région dont le territoire s’étend sur une superficie de 1936 km² est composée d’une ville, d’un bourg (Istisou) et de 145 villages. Environ 20 villages d’Aghdere font partie de la division administrative de Kelbedjer. Le chef-lieu est Kelbedjer, qui a reçu le statut de région administrative le 8 août 1930. Elle compte 85,5 000 habitants (01/04/2013). La population se compose en majorité d´Azerbaïdjanais (98% de la population) mais elle compte également en minorité de russes, de kurdes iraniens et d’autres nationalités (2% de la population). L’origine du nom Kelbedjer signifie «forteresse sur la rivière» en turc (la forme originaire a été adoptée comme Kevlitcher). Kevl signifie «sur la rivière» et tcher/djer «forteresse». La falaise sur laquelle se situé la ville contient des anciennes grottes artificielles, le long de la rivière de Tertertchay. Par conséquent, les experts relient ce nom avec Kevl/kavl et djer (roche, ravin) dans les anciennes langues turques. Son relief est principalement montagneux (massif du Mourov, du Chahdagh, de Gueuïtche oriental, de Mykhteuken, la chaine du Karabagh et une partie de la plaine du Karabagh). Les points les plus hauts sont le Mont-Gamych (3724m) et de Delidagh (3616m). La ville avait le bureau régional du Comité national de la production agricole et de l’assistance technique en agriculture, une station sanitaire et épidémiologique, deux écoles secondaires, une école de musique, une maison de la culture, deux bibliothèques, un hôpital central, une polyclinique, un cinéma, une maternité publique, des entreprises commerciales et industrielles etc. Située sur une vaste plaine la ville de Kelbedjer est entourée des montagnes. Le territoire de la région de Kelbedjer, coin de paradis de l’Azerbaïdjan, nous rappelle un jardin des fleurs. Avec ses plus de 30 000 sources et étant un lieu le plus préféré des touristes, Kelbedjer est un musée naturel. Plus de 4 000 espèces de plantes, dont 200 médicinales poussent dans la région. V. Avikh, considéré comme le père de la géologie caucasienne, avait dit sur Kelbedjer : «Ceux qui n’ont pas contemplé le long de la vallée de Tertertchay, seulement eux peuvent être fascinés par la beauté de la Suisse». Les ressources en eaux minérales (réserves totales de 3 093 m3 / par jour), telles que Youkhary istisou, Achaghy Istisou, Kechdek, Garasou, Moztchay, Baghirsag, Gotoursou qui ont apporté à Kelbedjer une renommée mondiale, sont actuellement sous l’occupation arménienne. L'une des milliers de prestations que la nature à accordées à Kelbedjer, c’est Istisou qui – célèbre dans le monde entier par ses propriétés médicinales. Le défunt académicien Mirali Gachgaï, géologue azerbaïdjanais, avait dit: «La source d’eau minérale Istisou qui se trouve dans la région de Kelbedjer est un bon cadeau de la nature. La composition chimique et les propriétés physiques de ces eaux sont presque les mêmes que celles des eaux de Karlovy Vary (République tchèque) et par certaines caractéristiques, elles sont uniques dans le monde». Après avoir examiné les eaux minérales issues du territoire de Kelbedjer E.E.Karstensky, le chimiste éminent de l’époque, avait salué les propriétés médicinales d’Istisou (même plus que Karlovy-Vary) et avait noté que ces eaux étaient une source qui pourrait devenir célèbre non seulement dans ces régions, en Azerbaïdjan, en URSS, mais aussi dans le monde entier. Des stations thermales d’Istisou №1 et №2 fonctionnaient dans le bourg d’Istisou de la région (Kelbedjer), chaque année, plus de 50 000 personnes y effectuaient la cure thermale et se reposaient. L'eau minérale Istisou est l'une des ressources naturelles les plus rentables dans l’économie de la région. La région de Kelbedjer a été occupée par les Arméniens le 2 avril 1993. Ainsi, suite à l’occupation de Kelbedjer plus de 54 000 habitants ont été déplacées, 321 personnes ont été captures ou prises en otage, 511 personnes ont été brutalement tuées, 97 écoles, 9 écoles maternelles, 116 bibliothèques, 43 clubs, 42 maisons de la culture, un musée de l’ethnographie, 9 hôpitaux, 75 points médicaux, 23 cliniques, 9 pharmacies, des centaines de bâtiments administratifs, des milliers d’appartements, des centaines de voitures ont été détruits, pillés et incendiés, une fortune estimée à des milliards de manats de la région a été pillée et transportée à l’Arménie. À la suite de l'occupation arménienne de la région de Kelbadjar qui comptait 58 mille habitants (1993), située en dehors du territoire du Haut-Karabagh, les civils ont été brutalement torturés et expulsés de leur foyer ancestral. Après cette occupation, lors de la réunion №3205, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté la résolution n° 822 qui revendique le retrait immédiat de toutes les forces du Kelbedjer et de toutes les autres régions occupées de l’Azerbaïdjan. Mais, jusqu’à présent, l’Arménie ne se conforme pas à des engagements de cette résolution. Actuellement, les réfugiés de Kelbedjer résident dans des conditions difficiles dans 56 régions et villes de la République d’Azerbaïdjan. Environ 13.000 appartements privés et 37.852 hectares de forêts sont pillés même aujourd’hui. Contrairement aux principes de l’ONU et de l’OSCE, les familles arméniennes sont installées dans le territoire de la région de Kelbedjer depuis 1999.
Source:
Le livre de la mémoire du Karabagh. Bakou 2010, MHS- polygraphe
Informations du Comité national des Statistiques
Choucha
Choucha a reçu le statut de région administrative le 8 août 1930. Le chef-lieu est Choucha. Le territoire s’étend sur une superficie de 0,29 mille km², la population est de 31,0 mille habitants (01.04.2013). Elle a été occupée le 8 mai 1992 par les forces armées arméniennes. Avant l’occupation, Choucha était composé d’une ville, d’un bourg «Tourchsou» et de 37 villages.
La région avait un Théâtre national d’art dramatique de Choucha, la télévision de Choucha, les musées de l’Histoire du Karabagh et de l’histoire de la ville de Choucha, les musées commémoratifs d’Uzeyir Hadjibeyov, Bulbul, Mir Mohsun Nevvab, la branche du Musée national de Tapis d’Azerbaïdjan, la Galerie national de peinture, quatre écoles techniques, deux branches d’Institut, une école professionnelle, 25 écoles secondaires et de musique, 7 écoles maternelles, 8 maisons de culture, 17 clubs, 31 bibliothèques, 40 établissements de santé, 2 sanatoriums, un Sanatorium pour enfants, une école de santé pour enfants, des hôtels, 5 parcs de culture et de loisirs, 4 cinémas etc. L’élevage du bétail et de la volaille avait une place importante dans l’économie de la région. À Choucha, il y avait 17 quartiers: Gourdlar, Seyidli, Djoulfalar, Gouyouloug, Tchoukhour, Dördler, Gourdou, Hadji Youssifli, Dördtchinar, Tchölgala, Merdinli, Saatly, Kötcherli, mamayi, Khodja Merdjanly, Demirtchi, Hamam Gabaghy et teze mehelle. Chaque quartier disposait d’un hamam, d’une mosquée et d’une source. À Choucha, appelée «ville de monuments» par Heydar Aliyev, fondateur de l’Azerbaïdjan moderne, il y avait 300 monuments historiques, 550 vieux bâtiments résidentiels, les remparts restaurés d’une longueur de 870 km.
23 d’entre eux avaient l’importance nationale et internationale. Grâce à l’existence d’un grand nombre de monuments nationaux, à leur diversité, Choucha est appelé actuellement le berceau le plus riche de notre civilisation. La plupart de ces monuments date des XVIIIe et XIXe siècles. Chaque maison, chaque rue, les remparts, les mosquées, les minarets, les ruines des magnifiques châteaux à Choucha parlent de notre passé. Son relief est montagneux (chaîne de Karabagh). Le point culminant est le Mont Grand Kirs (2725 m). Le col de Ketchel dagh se situe dans la région de Choucha. Le sol est composé de sédiments du Jurassique et du Crétacé. Les minéraux : les matériaux de construction et des sources d’eau minérale (Tourchsou (l’eau acide), Chyrlan). La région est arrosée par la rivière Gargar. Créée en 1988 afin de protéger de rares monuments naturels dans le territoire de Choucha et d’Asgaran, la Réserve naturelle d’Etat de Dachalty couvrait une superficie de 450 hectares. Le festival annuel de musique «Khary-bulbul» avait lieu à «Djidirduzu», un des lieux les plus préférés des habitants de la ville et des touristes.
Choucha a été occupé le 8 mai 1992 par les envahisseurs arméniens et russes. L’occupation de Choucha est un coup dur pour le moral du peuple azerbaïdjanais, un grand chagrin pour nous tous. 200 personnes ont été tuées lors de l’occupation de Choucha, 150 personnes sont devenues handicapées, 552 petits ont perdu leurs parents, environ 22 mille personnes ont été expulsées de leur terre natale. Après avoir occupé Choucha les Arméniens ont détruits tous les monuments historiques dans cette ville. Les Arméniens ont pillé le Musée de la ville de Choucha (15 échantillons ethnographies, 5 objets en cuivre, 2 poignards de bronze, 1 pot de pierre, 20 objets décoratifs), le Musée de l’Histoire du Karabagh (5 tapis anciens, 4 kilims, 5 khourdjouns, 1 lampe rare, le portrait d’Uzeyir Hadjibeyli etc.) et les musées commémoratifs de Bulbul et de Mir Mohsun Nevvab (plusieurs objets rares et précieux). Les œuvres de peinture et de sculpture, les tapis et les œuvres d’art appliqué, les découvertes archéologiques, les documents importants, les souvenirs des personnalités éminentes et d’autres ont été emportés en Arménie. Ces objets sont actuellement vendus aux ventes aux enchères, ou bien présentés, dans différents musées et expositions, à la communauté internationale comme les échantillons de la culture arménienne.
Source:
Choucha - ancienne terre de l'Azerbaïdjan. Bakou - 2009.
Le livre de la mémoire du Karabagh. Bakou 2010, MHS- polygraphe
Informations du Comité national des Statistiques
Zenguilan
Zenguilan est situé au sud-ouest de la République d’Azerbaïdjan, à la frontière de l’Arménie et de l’Iran, sur le chemin de fer et l’autoroute Bakou-Djoulfa-Nakhitchevan.
La superficie de la région a fait l’objet de différentes divisions administratives à des moments différents. Pendant l'occupation russe en 1828, le territoire de la région situé à l’ouest de Besittchay appartenait au Nakhitchevan et la partie orientale faisait partie du khanat de Karabagh.
Au début du XIXe siècle, après l'occupation du Caucase du Sud par la Russie, une nouvelle division administrative a eu lieu dans ces territoires. En 1868, la province de Yelizavetpol a été créée. Des districts de Choucha, Yelizavetpol et Zenguezour ont été inclus dans la province. En vertu de la nouvelle division, Zenguilan fait partie de Zenguezour. Dans les documents du 1925, Zenguilan est indiqué comme une partie de la province de Djabraïl.
Par la décision République socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie, en 1929, les villages de Nuvedi, Toghoud, Ernezir et en 1946, un terrain de 4 mille hectares de forêts de la région de Zenguilan a été annexé à la République d’Arménie.
Zenguilan, qui n’avait pas des frontières permanentes au cours des 200 dernières années, a été créée en tant qu’une région indépendante le 8 août 1930 et fixe ses frontières. Elle représente une superficie de 0,71 mille km², compte 41,5 mille habitants (01.04.2013).
En 1967, Zenguilan reçoit le statut de ville. Cette région est composée de la ville de Zenguilan, des bourgs Agh Oyoug, Mindjivan, Bartaz, Aghbend, Hekeri, Cherikan, et des villages suivants : Bechdeli, Guenlik, Malatkechine, Kedjikli, Bartaz, Gargoulou, Ördekli, Garagueuz, Garadere, Tcheupedere, Baharly, Sobou, Dellekli, Rezdere, Kollouguychlag, Sataryz, Mechediismaïlly, Zenguilan, Itcheri Mouchlan, Melikli, Gyrag Mouchlan, Üdgün, Yenikend, Rebend,Saryl, Khoumarly, Hadjally, Cherifan, Moughanly, Khourama, Memmedbeyli, Babaly, Zerneli, Havaly, Bas Yemezli, Moyen Ïemezli, Haut Ïemezli, Saryly Khechtab, Gouïoudere Khechtab, Isguenderbeïli, Aghbiz, Aghakichiler, Vejneli, Moughanly, Aladin, Dere Guiletagh, Chamly, Mirzehessenli, Bourounlou, Seïdler, Chaïyfly, Garagueul, Nedjefler, Youssifler, Taghly, Djahanguirbeïli, Tourabat, Tiri, Velmigouloubeïli, Aghkend, Emirkhanly, Gazantchy, Djanbar, Güngychlag, Dereli, Birinci Aghaly, Ikinci Aghaly, Ütchündjü Aghaly, Haut Gueïeli, Sarygychlaq, Birinci Alybeïli, Ikindji Alybeïli, Beuïuk Guiletagh, Venendli, Bas Gueuïeli, Chefibeïli, Pirveïsli, Kosagan.
Grâce à sa situation géographique, ses caractéristiques du sol et climatiques la région de Zenguilan a une beauté magnifique et une riche nature. La superficie de la région est située en basse et moyenne montagne. La chaîne de Berguchad (Mont Susen, 1304) descend progressivement vers les rivières de Bazartchay et d’Okhtchoutchay et forme la plaine d’Agh Oyoug (400-600m de hauteur). Au nord-est, les pentes de la chaîne de Karabagh descendant vers les rivières d’Araxe et de Hekeri cèdent sa place au champ vallonné de Gueyen (Gueyan). À l’ouest, est située la montagne de Bartaz (2270m), bordure orientale de la chaîne de Mehri (Mehri du Sud).
Au début du siècle, le terrain où se trouve le centre de la région abritait des rizières des beys et leurs maisons. La ville s’étend sur 125 km le long de la rive droite de la rivière d’Okhtchou. Dans la ville il y avait des quartiers comme Tchechmeguezlu, Kuehne Pirtchivan, MTS, Mesdjid duzu, Chaftaly deresi, Kirdezir deresi, Baghirsag dere, Moundjouglou dere, Raychelk etc.
En tant qu’une région indépendante, elle s’est développée économiquement à l’époque soviétique.
Avant l'occupation, le tabac, la viticulture, l'élevage, la sériciculture et les céréales prenaient une place importante dans l’économie de la région.
13 habitants de Zenguilan ont reçu le titre de Héros du travail socialiste – le prix le plus prestigieux de l’Empire soviétique. C’est pourquoi cette région est entrée dans l’histoire sous le nom de «Zenguilan d’or».
Le quartier est traversé par le chemin de fer Bakou-Erevan (Mindzhivana était séparée de la route de Gough) et la ligne de course Imishli-Lachin et Bakou-Cherur. Distance de Bakou à district de Zanguelan est de 385 km.
Le chemin de fer Bakou-Erevan, les autoroutes Imichli-Latchine et Bakou Cherour traversaient la région. Elle est située à 385 km de Bakou.
Dès les premières années de sa création, (jusqu’à l’occupation), cette région a connu la collectivisation forcée, la répression en 1937, la guerre de la Grande Patrie (1941 - 1945). Les parents d’une partie de la population de la région étaient restés à l’autre côté de l’Araxe et la liaison avait été interrompue.
Dans les années 30, une partie de la population avait été exilée (Sibérie, Asie centrale, le Kazakhstan), l’autre partie avait été brutalement tuée, les blessés gémissaient quelques jours dans les rues. Les libérés ne pouvaient pas retourner à leur pays d’origine.
Au cours des dernières années de son existence, cette région a été témoin, en décembre 1992, du massacre de Chaïyfly et enfin, de son occupation le 27 octobre 1993.
En octobre 1993, Zenguilan comptait 32,6 mille habitants (01.01.1989). avant l’occupation, dans la région, il y avait 10453 maisons, 28200 installations auxiliaires, 195 bâtiments administratifs, 870 fermes, 128 foyers de culture, 123 établissements d’enseignement supérieur, écoles professionnelles, 64 établissements de santé, y compris zone de santé «Gotoursou», 21 cinémas, 2 musées d’ethnographie, 142 magasins, 49 restaurants et cafés, 2 usines de fabrication de vin, une conserverie, un atelier de textile, une usine de briques, une boulangerie industrielle, une usine de graviers, 2 usines d’asphalte, un complexe de stations de pompage d'eau de Yazi duzu, 3 stations de pompage d’eau, 8 gares, Mindjivan Depôt, une usine de volaille, un complexe d'engraissement bovin, 3400 hectares de vignes, 6 réservoirs artificiels.
Des centaines d’objets étaient exposés dans le Musée d’ethnographie. Ceux qui reflétaient le mode de vie, la culture et la vie quotidienne des habitants de cette région.
Suite à l’occupation des régions de Fuzouli et de Djabraïl, Zenguilan est resté en état de blocus pendant 67 jours. Après l’occupation de la région (29 octobre 1993), les habitants de Zenguilan ont été installés dans différents régions de l’Azerbaïdjan.
Source:
Le livre de la mémoire du Karabagh. Bakou 2010, MHS- polygraphe
Informations du Comité national des Statistiques
Aghdam
La région d’Aghdam est limitée par les régions d’Aghdjabadi, de Terter, de Barda, de Kelbedjer, d’Asgaran, Khodjavend et Fuzouli. Son territoire s’étend sur une superficie totale de 1,15 000 km², la population est de 186,1 000 habitants. En tant qu’une région, Aghdam a été créé en 1930, elle était composée d’une ville, de deux bourgs (Gouzanly, Atcharly) et de 123 villages. La ville d’Aghdam, chef-lieu du district, est située à 362 km de Bakou, à 3 km de la rivière Gargar, au sud-ouest de la plaine de Karabagh. Aghdam était une région où la métallurgie, l’industrie agro-alimentaire et laitière, ainsi que l’agriculture s’étaient bien développées. On peut aussi noté les potentialités que regorge la région d’Aghdam : les usines de pièces détachées pour machines outils, de dispositifs aérospatiaux et de communication, d’équipements divers, de réparation des tracteurs et des véhicules, d’asphalte, de graines de vers à soie, de coton, à vin, à viande, des conserveries, des fromageries, des boulangeries, des ateliers de tapisserie, deux gares et aéroports, des stations d’énergie électrique, de mécanisation et d'électrification de l'agriculture, un Collège de musique Uzeyir Hadjibeyov, un Théâtre national d’art dramatique A. Hagverdiyev. En plus, 38 fermes collectives (kolkhoze) et les fermes d'Etat (sovkhozes), 24 services de construction et d'installation, 12 entreprises industrielles, 74 écoles, 105 établissements de santé, 271 foyers culturels, 67 bureaux et 99 clubs sont actuellement sous l’occupation arménienne. La superficie de la région était composée de 1 700 hectares de forêts et de 28 000 hectares de terrains propices à l'agriculture. La culture du coton, la viticulture et l’élevage occupaient une place importance dans l’agriculture. Établie sur les anciennes terres azerbaïdjanaises, l’Arménie ayant le seul but d’annexer le Haut-Karabagh, a entamé une guerre, depuis le février 1988, dans laquelle Aghdam a été impliquée. À l’aide et avec la participation directe de certains pays étrangers, les séparatistes arméniens se sont dirigés vers Aghdam après avoir occupé Choucha, Latchine et Kelbedjer. Les Arméniens sont passés à l’offensive afin de s’emparer d’Aghdam. Cette attaque, commencée depuis le 11 juin 1993, a conduit à l’occupation de la région d’Aghdam, le 23 juillet de la même année. La région d’Aghdam qui n’avait jamais accueilli les Arméniens en 1905-1907 et en 1918-1920, a été occupée après cinq ans de résistance. Suite à l’agression militaire poursuivie jusqu’au 12 mai 1994, les Arméniens sont parvenus à occuper 846,7 km², soit 77,4% du territoire d’Aghdam. La ville d’Aghdam et 89 villages du district ont été détruits avec une atrocité sans précédent. Dans des sanglantes batailles pour la défense d’Agdam qui ont duré plus de cinq ans, 5 897 personnes sont tombées mortes, 3 531 personnes sont devenues handicapées et 1 871 enfants ont perdu leur parent. Plus de 126 000 habitants d’Aghdam (en 1993) ont été expulsés de leur foyer ancestral.
Source:
Le livre de la mémoire du Karabagh. Bakou 2010, MHS- polygraphe
Informations du Comité national des Statistiques
Khodjavend
La région de Khodjavend a été créée le 26 novembre 1991 à la suite de la suppression de la Région autonome du Haut-Karabagh. Le territoire de la région s’étend sur une superficie de 1,46 mille km², la population est de 42,4 mille habitants (01.04.2013). Elle est située à 334 km de Bakou. Khodjavend se compose du chef-lieu (Khodjavend), de 2 bourgs (Hadrout, Qirmizi Bazar) et de 81 villages. Liste des villages : Chekher, Chykh Doursoun, Daghdeuchu, Ediche, Qirmizigaïa, Gotchbeyli, Taghasser, Veng, Aghkend, Akhoullou, Arakul, Bunyadly, Djilen, Dachbachy, Zerdanachen, Muchkapat, Kich, Kuehna Taghlar, Yemichdjan, Gargar, Kharkhan, Zavadykh, Taghaverd, tchaghaduz, Mulkudere, Arpaduzu, Azykh, Zoghalboulag, Bine, Binederesi, Sor, Beuyuk taghlar, Bouloutan, Khyrmandjyg, Melikdjanly, Djemiyyet, Tchaïlaggala, Arpaguedik, Petrossachen, Tchiraguz, Memmeddere, Tsakouri, Derekend, Aghdjakend, Hakakou, Gaghartsi, Gouzoumkend, Garazemi, Mirikend Avdour, Tough, Ataghout, Kouropatkino, Chahyeri, Dolanlar, Edilli, Aghboulag, Duduktchu, Emiranlar, Gavahyn, Guneykhyrman, Tchuerekly, Guzeïtchartar, Guzeïkhyrman, Gunechli, Gouchtchoular, Hechan, Khanoba, Khodjavend, Kendkhourd, Garitepe, Garadaghly, Garakend, Moughanly, Salatekine, Sos, Dhuttchu, Soussanlyg, Yenikend, Guneytchartar.
Bénéficiant d'une situation géographique très avantageuse, Khodjavend partage ses frontières avec les régions d’Aghdam, Aghdjabadi, Fuzouli, Djabraïl, Goubadly, Latchine, Choucha et Khodjaly.
Le nom de Khodjavend est constitué de deux mots «Khodja» et «vend». Le mot «Khodja» vient du turc et signifie «enseignant». Le mot «vend» désigne «enfant, héritier, descendant».
Khodjavend est une région agricole. La viticulture, les céréales et l’élevage prenaient une place importance dans son économie. Les ruisseaux créaient des conditions favorables pour le développement de l'horticulture et des cucurbitacées.
La région est située dans les contreforts du Caucase, sur la route Aghdam-Fuzouli. Le relief de la région qui est située essentiellement entre 500 à 2725 mètres (montagne de Grand Kirs) est montagneux. La région abrite des espaces de loisirs comme Baghirkhan, Qirmizi Bazar, Mede Boulaghy, Baba Boulaghy, Bally Boulag etc.
Considéré comme l’un des anciens lieux d’habitation et ayant des ressources naturelles et des monuments historiques spécifiques la région de Khodjavend possède l'Edich gabbro, utile pour pierre de parement mural (2034 m3 de réserve), les calcaires de Khodjavend, pour la fabrication de chaux (989 mille tonnes de réserves), les ressources en eau douce souterraines, dont les réserves sont estimées à 90,33 mille m3 par jour. Ses rivières (Khonachentchay, Kuendelentchay, Gozloutchay, Gouroutchay, Tchakhmagtchay, Alytchay, Atauttchay, Binetchay etc) sont appartiennent aux bassins versants de la Koura et de l’Araxe.
Dans le bourg de Qirmizi Bazar, deux platanes d’Orient, l’un, âgé de 1000 ans, 600 cm de diamètre de tronc et 25 mètres de hauteur, et l’autre, âgé de 2000 ans, 600 cm de diamètre de tronc et 25 mètres la hauteur, étaient conservés comme monument naturel.
Des zelkovas, âgés de plus de 100 ans, avec un diamètre moyen de 24 cm et une hauteur de 12 mètres, répertoriés dans le «Livre rouge» de la République, étaient protégés dans un terrain de 0,5 ha dans le village de Garakend de Khodjavend.
La grotte d’Azykh, datant de 1,5 million d’années, ainsi que la grotte de Taghlar, datant du même âge, non loin du village de Salaketine, la tour «Ritich» des Ve-VIIIes siècles dans le village de Tough, la tour «Ergunech», située au pied de a montagne d’Ergunech, la tombe de «Rzagoulou Bey» du XIIIe siècle non loin du village de Duduktchu, le dôme «Achouglou Gocha» non loin du village de Khodjavend, le temple albanais (1241) dans le village de Beuyuk Taghlar, le temple «Rouge» du Xe siècle dans le village de Tough sont des monuments historiques, et architecturaux de la région de Khodjavend.
Dans la Guerre de Karabagh, débutée en février 1988, 145 personnes, dont 13 femmes et 13 enfants, ont sacrifié leur vie pour Khodjavend. Le 2 octobre 1992, la région de Khodjavend a été occupée par les forces armées arméniennes.
Source:
Le livre de la mémoire du Karabagh. Bakou 2010, MHS- polygraphe
Informations du Comité national des Statistiques
Fuzouli
Fondé en 1927 sous l’appellation de Garaboulag à cette époque-là, Fuzouli a eu le statut de région administrative le 8 août 1930 et elle a été nommée Garyaguine. En avril 1959, à l’occasion du 400ième anniversaire du grand poète Mohammad Fuzouli, Garyaguine a été rebaptisé Fuzouli. Bien que l’histoire de la région remonte à 1827, les découvertes archéologiques dans la grotte d’Azykh révèlent que cette région est l’un des anciens lieux d’habitation. Fuzouli couvre les plaines et les plateaux de faible altitude du sud-est du massif de montagne de Karabagh jusqu’à la rivière d’Araxe. La région est limitée au sud-ouest par Djabraïl, au nord par Khodjavend, Aghdjabadi, à l’est par Beylagan et au sud par l’Iran le long de la rivière d’Araxe. Les rivières de Gouroutchay, Kondelentchay, Gozloutchay, Tchereken de la région appartiennent au bassin versant de l’Araxe. La région de Fuzouli, duquel le territoire s’étend sur une superficie totale de 1 39 000 km², compte 121 9 000 habitants. La région était composée de deux villes (Fuzouli, Horadiz), de onze bourgs et de 82 villages : Alkhanly, Arayatly, Baby, Mollameherremli, Achaghy Seyidahmedli, Chukurbeyli, Araxe – Dilagharda, Chekerdjik, Chykhly, Beuyuk Behmenli, Djouvarly, Tchimen, Khelefche, Dedeli, Ichygly, Garghabazar, Youkhary Yaghlyvend, Youkhary Aybassanly, Yal Pirehmedly, Dilagharda, Dördler, Gobou Dilagharda, Dövletyary, Guervend, Zerguer, Youkhary Abdurrahmanly, Achaghy Abdurrahmanly, Kurdler, Ahmadalylar, Gazakhlar, Mirzanaghyly, Ahmedbeyli, Araxe Zerguer, Garabagh, Mourtouzalylar, Guedjegueuzlü, Troisième Mahmoudlou, Horadiz, Deurdtchinar, Hungultu, Kerimbeyli, Achaghy Yaghlyvend, Youkhary Kurmahmoudlou, Achaghy Kurmahmoudlou, Gadjar, Divanalylar, Garakhanbeyli, Garamammadli, Deuxième Mahmoudlou, Merdinli, Garakollou, Gorazylly, Khantounboulag, Garadaghly, Saradjyg, Youkhary Refedinli, Youkhary Guzdek, Gotchahmadly, Arych, Mollaveli, Serdarly, Utchboulag, Govchatly, Chykhymly, Achaghy Veyselli, Youkhary Veyselli, Aghbachly, Youkhary Seyidahmedli, Premier Mahmoudlou, Mirzadjamally, Alasgarly, Husseynbeyli, Seyidmahmoudlou, Pirehmedli, Achaghy Guzlek, Achaghy Refedinli, Mandyly, Moussabeyli, Bala Behmenli, Gorgan.
Fuzouli est une région d’agriculture. La productivité est expliquée par l’existence des sols gris, châtaigne, gris-plaine propices à l’agriculture.
Les céréales, l’élevage bovin, la viticulture, l’élevage de moutons, la volaille, la sériciculture avaient une place importante dans l’économie de la région. Dans la région il y avait 65 fermes collectives (kolkhozes) et fermes d’Etat (sovkhozes), 12 exploitations agricoles, 11 usines de transformation du raisin en vin. La région possédait près de 85 000 hectares de terres agricoles et 50 9 000 hectares de pâturage. Une centrale hydroélectrique Kondelen a été construite sur la rivière du même nom. La superficie des terres cultivées sous irrigation était de 24 mille hectares. Avant l’occupation, parallèlement avec agriculture, une société de construction, 6 entreprises de transports, 13 zones industrielles etc. fonctionnaient dans la région. Dans la région de Fuzouli il y avait 90 bibliothèques, 20 maisons de la culture, 79 clubs, 20 cinémas, 2 musées, des théâtres d’art populaire et dramatique, des parcs de loisirs. L’éducation et la santé avaient elles aussi connu un niveau très élevé: 13 hôpitaux de 685 lits, 17 points médicaux, 30 cabinets médicaux et de sages-femmes, les dispensaires antituberculeux, de maladies de la peau et vénériennes, une école technique, 86 écoles secondaires, 2 écoles professionnelles, 65 écoles maternelles, un stade etc. Cette région était connue dans la République par ses fortes ressources humaines, ses intellectuels, ses scientifiques renommés :Chamama Hassanova, issue de cette région, a reçu deux fois le titre de Héros de travail socialiste. La région de Fuzouli est célèbre par la grotte d’Azykh, la culture de Gouroutchay et ses monuments historiques et architecturaux datant plusieurs milliers d'années.
Le 23 août 1993, cette région a été occupée par les forces armées arméniennes.
À la suite des opérations militaires menées en 1994, 24 villages sur 82 ont été libérés. Actuellement, 65 962 habitants de Fuzouli vivent dans leur foyer natal tant disque 55 038 personnes déplacées de Fuzouli se sont réinstallées dans la ville de Bakou et 50 autres villes et régions de la République. Les Arméniens ont commis des actes de vandalisme à Fuzouli en détruisant le cimetière de la région dont l'origine remontait au XIIe siècle, les tombes de Mireli et de Djalil du XVIIe siècle, une mosquée construite au XIXe siècle, la tombe d’Imamzade et les vieux ponts. Il convient de noter que plus de 1100 habitants de Fuzouli sont morts dans la guerre de Karabagh, 1550 personnes sont devenues handicapées, 181 personnes sont portées disparues. À la suite de l’agression arménienne à Fuzouli, 36 361 enfants sont devenus des sinistrés, parmi eux 155 enfants ont perdu leurs parents, 8 habitants de Fuzouli ont reçu le titre de Héros national d’Azerbaïdjan. Ainsi, parmi les victimes de cette guerre, on note les populations des villages suivant : Gadjar, Divanlylar, Youkhary Veyselli, Achaghy Veyselli, Garadaghly, Utchboulag, Arych, Gotchahmadly, Djouvarly, Guzdek, Gorazylly, Djemilli, Dilagharda, Govchad, Khelefche Mollaveli.
Actuellement, dans la partie libérée de cette région, il y a 1 ville (Horadiz), 11 bourgs et 21 villages. Conformément aux ordonnances présidentielles, 11 bourgs ont été construits dans les territoires libérés, grâce aux fonds alloués par le Fonds national de pétrole.
Source:
Le livre de la mémoire du Karabagh. Bakou 2010, MHS- polygraphe
Informations du Comité national des Statistiques